Dernière mise à jour
: 12/3/2022

Le
Poilu Troglodyte
Chronique de la
vie ordinaire
dans les tranchées de
Champagne
et d’ailleurs en 14-18
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Le Poilu Troglodyte
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Le Poilu, 18 avril 1915.

"Poilu Savoyard en Champagne,
à la recherche du vin
pour les camarades
aux Tranchées",
Sauvignier., Le Poilu,
10
mars 1915.

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Le Poilu Troglodyte
Chronique de la vie ordinaire
dans les tranchées de
Champagne
et d’ailleurs en 14-18
par Dominique Fradet
Broché. 24x16,8 cm à l'italienne. 96 pages.
Parution : novembre 2014. 14 €.
ISBN 978-2-909952-31-4
Journal humoristique, littéraire, artistique de la
vie des
Troglodytes conçu sur le front de Champagne à l’initiative du
médecin-chef du 108e régiment d’infanterie territoriale, Aristide Vève,
Le Poilu fut un des
tout
premiers canards à éclore dans les tranchées françaises en 14-18.
Gaieté de rigueur !
Dominique Fradet a rassemblé dans Le Poilu Troglodyte une vingtaine
d'articles et une soixantaine de dessins humoristiques parus entre
décembre 1914 et décembre 1918 dans Le
Poilu, ce journal hors du commun dont il nous conte en même
temps l'histoire.
COMMENTAIRES
"Vraiment
c’est à lire parce que c’est une manière des plus originales
d’appréhender la Première Guerre mondiale. Il faut aussi savoir en ce
centenaire que de tels journaux ont existé et qu’ils sont chargés de
ces petites histoires qui témoignent d’une irrésistible envie de vivre
autrement la guerre." Hervé CHABAUD,
L'histoire en rafale.
"Plusieurs ouvrages sont sortis à
l'occasion
du centenaire du début de la Première Guerre Mondiale. Parmi ceux-ci
l'excellent "Le Poilu Troglodyte" (Editions Fradet, 14 €), une
chronique écrite et en dessins de la vie ordinaire dans les tranchées
de Champagne." L'Union.
DE LA GAIETÉ SURTOUT !
C’est en novembre 1914 que l’idée d’un journal de
tranchées avait germé dans l’esprit du docteur Vève. On y trouverait
des nouvelles, des poésies, des chansons, des saynètes, des bonnes
blagues, des dessins humoristiques, etc. et ce serait l'œuvre de
néophytes : «des primitifs de la plume, des naïfs de la pensée, des
cubistes et futuristes de la fantaisie, des humoristes inédits du
dessin», écrira un an plus tard le médecin-chef du 108e
territorial dans Le Poilu !
Et de la gaieté surtout. Voilà ce dont on avait besoin
dans les tranchées !
TABLE DES MATIÈRES
5.
Introduction.
(Dominique FRADET).
9. Le Pou.
13. Le Poilu Troglodyte (1). (Docteur ÈVE).
17. Le Poilu Troglodyte (2).
(Docteur ÈVE).
22. Mars 1915... (D. F.)
23. Échos des cantonnements (1).
25. Les Poilus non Troglodytes.
31. Échos des cantonnements (2).
(Docteur ÈVE)
34. Juin 1915... (D. F.)
35. Échos
des cantonnements (3).
41.
Impressions de permissionnaire. (Docteur ÈVE).
46. Novembre 1915... (D. F.)
47.
Deuxième impression de permissionnaire. (Docteur ÈVE).
52. Échos des cantonnements (4). (I. P. K.)
57.
Définitions. (A. LAPHIN, maréchal-des-logis au 12e d'artillerie.)
61. Échos
des cantonnements (5). (I. P. K.)
64. Carnet
de poche (1).
68. Carnet de
poche (2).
71. Carnet de poche (3). (A. LAPHIN).
74. Juin
1917... (D. F.).
75.
Moronvilliers. (Docteur ÈVE).
85. Un coup
de main. (Poilu Henri SEBRAT).
87. Le
chaos. (G. THURIOT-FRANCHI, sapeur au 8e génie.)
91. Aux
Poilus immortels. (Docteur ÈVE).
93.
Novembre 1918... (Dominique FRADET).
ET DES DESSINS SIGNÉS BILS, GIR, LENGLEN, SAUVIGNIER, SEM, ETC
BEAUMONT (Lieutenant), du génie (p. 34)
BILS (Claude), sergent poilu à la
73e
division d'infanterie (p. 16, 21, 33, 60,
70, 74, 84). De son vrai nom Raymond
Aynaud. Bils (Mandelieu 1884-Paris 1968) était déjà connu avant-guerre.
Pour ses caricatures
notamment, celles par exemple qui représentaient des compositeurs, des
auteurs, des interprètes et des abonnés de l’Opéra de Paris. Il avait
trente ans en 1914. Son secteur, avec la 73e division d'infanterie, ce
sera longtemps le Bois-le-Prêtre, du côté de Pont-à-Mousson. Ce sera
plus tard Verdun, en 1916. On retrouvera, en 1918, la 73e en Champagne,
du côté de Ripont et de Somme-Tourbe. Le sergent Bils restera pendant
toute la guerre un collaborateur fidèle du Poilu. En même temps, il publiera
régulièrement dans Le Rire Rouge
dont il fera même la couverture à plusieurs reprises.
BRANLY (p. 30).
CRUX (p. 38, 39, 45).
GIR (Charles),
sergent au ...e génie (p. 56,
67, 69, 79, 80). De son vrai nom Charles-Félix Girard, Charles
Gir (Tours 1883-Bordeaux 1941) était déjà connu avant-guerre pour ses
dessins de presse, ses caricatures, ses affiches de théâtre, ses
croquis et pastels de danseurs et danseuses de l'Opéra de Paris, etc.
GUÉRIN, ...e alpins (p. 59).
HARRY, poilu au 5e génie (p. 26, 27,
28, 29, 37, 40, 44, 48, 49, 51, 54, 55, 58, 64, 73, 78, 89). Aristide
Vève avait fait la connaissance de Harry (Paris
1882-Villez-sous-Bailleul 1959) quand,
un jour, poussé par la curiosité, il s'était rendu chez des «Poilus non
Troglodytes» – un détachement du 5e génie en fait qui occupait dans les
parages un train mystérieux à ses yeux. En 1918, il saluera «le trait
nerveux, juste, finement observé et spirituel de ses dessins» et se
réjouira d'apprendre que la revue Fantasio
venait de se l'attacher comme collaborateur humoristique. Harry était
parti pour la gloire...
LENGLEN, 22e batterie, artillerie
lourde (p. 35, 81, 82, 83, 86).
NAUDIN (Bernard), sergent
d'infanterie (p. 62, 63, 90). Peintre, dessinateur et graveur, Bernard Naudin
(Châteauroux 1876, Paris 1946) collaborait notamment avant-guerre au Cri de Paris et à L'Assiette au beurre.
SAUVIGNIER (Frédéric), poilu au 108e
régiment
d'infanterie territoriale (p. 11, 24). Natif d'Hautvillers (Marne). Frédéric
Sauvignier (1873-1949) était natif d'Hautvillers, dans la Marne. En
exergue du numéro 1 du Poilu – et
le lecteur l’y
retrouvera, toujours à la même place, tant que la guerre durera, un
dessin représentait un coq gaulois terrassant l’aigle prussien devant
la cathédrale de Reims embrasée. Le docteur Vève avait été séduit par
ce dessin qu'était venu lui présenter un jour Frédéric
Sauvignier, alors
agent de liaison au
108e. Ce qui, dans ce dessin, avait retenu son
attention, dira plus tard le fondateur du Poilu, c'était «l'envolée de
l'idée». Plus tard, Frédéric Sauvignier signera dans le
numéro 6 un dessin intitulé «Poilu Savoyard en Champagne, à la
recherche du vin pour les camarades aux Tranchées».
SEM (p. 53). De
son vrai nom Georges Goursat, illustateur, affichiste, caricaturiste,
chroniqueur mondain, la plupart du temps chez Maxim's, à Longchamp, à
Deauville, dans les casinos, son carnet de croquis à la main, Sem
(Périgueux 1863-Paris 1934) collaborait régulièrement avant-guerre au Figaro et à La Vedette de Marseille. A sa
demande, il sera admis en 1915 dans la zone des armées en tant que
correspondant de guerre pour Le
Journal.
TAQUOY (p. 72).
UN POILU, du 5e génie (p. 12)
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— Moi... un de ces jours, j'vas aboyer !
Sem, Le Poilu, juin 1916.

Bande de sagouins
!... les v'là
qui zigouillent su' l'pinard !!...
Bils, Le Poilu, septembre 1916.

"Verdun !"
Dessin du sergent Bils.
Le Poilu, Mai 1917.

— Dis donc, Riri ? tu peux servir
les haricots, v’là les Boches
qu’envoient les gaz...
Lenglen, Le Poilu, décembre 1917.
(Bibliothèque municipale de Reims.)
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